venerdì 16 settembre 2016

Des cafetières

DES CAFETIÈRES.

Cr chapitre est le plus important de cette partie; car, après la confection des lampes , celle des cafetières est la plus fertile en ingénieuses applications de l'art du ferblantier; aussi nous allons le traiter avec tout le soin qu'il mérite. Pour suivre la règle constante qui veut que l'on passe du simple au composé, nous commencerons par décrire les cafetières les plus faciles à fabriquer.

Cafetières cylindriques sans couvercles. Préparez un cylindre plus ou moins allongé , d'une circonférence plus ou moins grande, suivant la dimension voulue de votre cafetière : agrafez-en les jointures,ourlezen le bord; mettez-lui une anse ou une poignée d'après les détails donnés ci-après, et vous aurez une cafetière commode et propre , quoique infiniment simple.

Cafetières à pièces. Presque toujours l'on veut que les cafetières soient plus resserrées à l'ouverture que vers le fond, et cela pour deux raisons : parce que sans être sensiblement plus grandes, elles tiennent beaucoup plus de liquide ; parce qu'elles chauffent plus rapidement. Voyons comment l'on s y prend pour obtenir ces deux avantages.

Vous commencez par tailler un cylindre ordinaire , et selon les dimensions convenues. Si votre cafetière a sept pouces de hauteur, vous fixez l'exIrémité conique de la pièce, à quatre pouces, à partir du bord pourvu d'un ourlet. Cette longueur de quatre pouces doit être ajustée et même soudée "ant la mise en place de la pièce. La fig. 58, qui représente la cafetière en question, marque eu a a par une ligne les deux diagonales que le gousset décrit à droite et à gauche. Ces diagonales se soudent à la partie inférieure des deux bouts de * la cafetière, en commençant par introduire le point conique à l'endroit où finit la soudure de la partie supérieure. On agrafe ensuite, et l'on soude le fond «ec solidité. Cette pièce se met d'ailleurs à toute espèce decafetières qui sont plus ou moins compliquées > raison de leurs accessoires.

Cafetière à goulot. C'est «ne cafetière an bord de laquelle on pratique un goulot dans le genre de celui des casseroles, mais beaucoup plus allongé , puisqu'il se prolonge au moins les deux tiers de la longueur de la cafetière. Il se pratique toujours à gauche , et sur le côté du vase. C'est une saillie longitudinale , qui s'élargit insensiblement et diagonalement , à mesure qu'elle s'éloigne du bord sur lequel elle fait un pli plus ou moins profond, arrondi ou pointu. (\oy. Jîg. 58,4.)

Cafetière à bec ou h tuyau. Quand le goulot manque et que la cafetière est soignée, elle porte un bec que la même figure indique en c. Ce bec, qui, dans une cafetière haute de sept pouces, commence à un

Îiouce et quelques lignes, à partir du fond, est assez ong pour s'élever au niveau du couvercle. Il fait avec la cafetière un angle plus ou moins grand, beaucoup plus resserré à son extrémité supérieure qu'à sa base d, qui s'élargit considérablement , et forme une ouverture tellement disposée que le tuyau, qui a un peu plus de quatre pouces en dedans (c'est-à-dire à la jointure et près de la cafetière)^ plus d'un demi-pied en dehors, c'est-à-dire dans sa partie extérieure. Sa base entoure une ouverture circulaire pratiquée dans la cafetière, et toujours à gauche , sur le côté, comme les goulots. On ne borde jamais l'orifice de ce tuyau.

Petit couvercle du bec. Lorsque la cafetière est remplie , et qu'on la penche quelque peu, il arrive souvent que le liquide s'échappe par le bec ; pour obvier à cet inconvénient, on fait usage d'un couvercle recouvrant juste le bec. On voit en e', fig. 64 et ^3,ce couvercle formé d'un très petit cylindre ou bord supportant un dessus : en f est la chaînette de laiton qui, fixée au bord de la cafetière, soutient le petit couvercle lorsqu'il n'est plus sur le bec. Cette chaînette se met toujours dans la direction du tuyau.
Coquemar. C'est une ancienne cafetière, n'ayant qu'un très petit fond soudé , et souvent même n'en ayant pas, car sa base, qui a la forme d'une gourde, est formée d'une pièce de fer-blanc embouti de manière à faire le fond. Au dessous de la cafetière , il n'y a de partie plane que ce qui est rigoureusement nécessaire pour le maintenir en équilibre. Au-dessus de cette partie intérieure si renflée , est un gros col terminé par un ourlet. Le coquemar est pourvu d'une anse plate et d'un couvercle. Il se fait tout d'un seul morceau.

Cafetières à poignées. Les poignées s'enfoncent dans un court tuyau de fer-blanc cannelé h, placé quelquefois à moitié de la hauteur de la cafetière, mais, pour l'ordinaire, un peu plus rapproché du bord : c'est toujours, et dans tous les cas , sur la jointure. La poignée , ou manche de bois tourné g, noirci, ou seulement de la couleur du bois, entre à frottement dur dans ce court tuyau, où elle est fixée par de petits clous imperceptibles, et que l'on se dispense souvent de mettre dans les trous pratiqués deux à deux, à droite et à gauche de la jointure du tuyau. Le manche tient assez par le repli du bord, et les trous paraissent vides. La longueur du manche est d'un demi-pied , y compris la partie enfoncée dans le tuyau d'un demi-pouce.

Ce manche, ainsi disposé , ne manque ni de solidité ni d'agrément; cependant quelques ferblantiers l'accompagnent d'un demi-tuyau , qui, à partir de la naissance de h, descend tout le long de la jointure de la cafetière, qu'il recouvre jusqu'à une %ne ou deux du fond. S'il y a une pièce , il la partage en deux parties, en la traversant dans sa longueur. A mesure que ce demi-tuyau descfcnd, il s'étrécit de telle sorte qu'il a exactement la forme d'an demi-cône. Ses côtés sont plats et forment un angle droit avec les parois de la cafetière ; mais après six lignes a droite et à gauche, le demi-tuyau est embouti de manière à présenter un renflement longitudinal , que marquent deux raies saillantes depuis le haut jusqu'en bas.

Souvent encore, un autre demi-tuyau, mais beaucoup plus plat, s'étend depuis le bord de la cafetière jusqu'au manche : au contraire, le tuyau inférieur s'amincit à mesure qu'il s'approche du manche , car vers le bord, il offre une largeur de huit lignes , et de deux lignes seulement à l'extrémité opposée : ses côtés, de deux lignes au plus, sont coupées par une vive arête formée par une cannelure. Ce demituyau aplati n'est pas un simple ornement, car il aide à faire la charnière en recevant un fil de fer dans l'ourlet qui termine son extrémité supérieure, ainsi que nous allons l'expliquer.

Charnières et couvercles de cafetières. Pour faire les charnières de toute sorte de couvercles de cafetières on prend une bande de fer-blanc de six lignes à un pouce de largeur suivant les dimensions du vase. La longueur doit être telle que, roulée de manière à présenter un cylindre sur la jointure duquel est un ourlet, cette bande présente une ouverture où l'on puisse passer entièrement l'index ou le petit doigt, scion la force du couvercle. Ce cylindre, que l'on voit en k (toujours Jlg. 58), est placé horizontalement sur le bord du couvercle et ouvert des deux bouts. On introduit dans son ourlet un fil de fer, dont les deux bouts doivent entrer dans l'ourlet de //,au milieu duquel ils se rejoignent : aussi est-il bon de ne terminer cet ourlet qu'après avoir fini la charnière.. Le cylindre k est ourlé quelquefois ; mais plus comfnunémeut, il reçoit sur les deux bords une cannelure qui figure l'ourlet.

Il y a quatre sortes de couvercles de cafetières : i°. les couvercles plats avec un fort ourlet, ce sont les moins usités ; a°, les couvercles à forme sphérique avec un bord plat, ils sont assez semblables « un chapeau de paysan ; 3° les couvercles à triple bord, o0 portant de vivesarêtes circulaires ; 4°- ceux qui présentent au milieu un tout petit couvercle pour que sans découvrir entièrement la cafetière on puisse juger de l'état de ce qu'elle contient. Les détails que nous avons donnés à ce sujet au chapitre des casseroles, doivent être rappelés ici, en y ajoutant quelques spécialités relatives aux cafetières.

Les couvercles de casseroles se posent à plat sur celles-ci; mais il n'en est pas de même pour ceux des cafetières, qui doivent pénétrer dans l'orifice; à cet effet, ils ont toujours un bord de quatre à six lignes dehauteur, non bordé et d'une circonférence un peu moindre que celle de la cafetière, puisqu'ils doivent entrer facilement dedans. Ce bord est toujours placé verticalement,./fg\. 5g, a a, et, pour cette raison, nous le nommerons tord vertical : il supporte un second bord, tantôt placé horizontalement, tantôt seulement à demi, parce qu'il s'élève insensiblement et reprend la position verticale,par l'embontissure, comme nous l'avons indiqué fig. 5o, b et e. Le sommet du couvercle , aplati et reprenant la position horizontale, se voit aussi en d. De quelque manière que l'on fasse le couvercle , le second bord (fg. 5o b), ne dépasse jamais a que de ce qu'il faut pour être égal à l'ourlet de la cafetière lorsqu'elle est fermée : s'il la dépasse, c'est de bien peu : une ligne ou deux.au plus suffisent pour emboîter parfaitement l'orifice du vase.

La charnière se pose toujours sur b ; elle monte îusque sur la partie emboutie quand le dessus du couvercle est demi sphérique. Elle nedépasse jamais K et sa vive arête c {fig. 5o) , quand il s'agit du couwcle que dessine cette figure. 11 serait maintenant superflu d'ajouter quelques autres indications.

Cafetières à anses. Les cafetières soignées , comme celles que l'on destine spécialement à la préparation du café, n'ont ordinairement point de poignées ; elles sont pourvues d'anses toujours bordées d'un fera donc bien de les fabriquer en certain nombre et de les travailler avec soin.

Les cafetières à la de Belloy sont : 1°. on à un seul filtre ; 1° on ponrvues d'un donble filtre; 3°. on enfin d'une sonpape. Nons parlerons de ces accessoires après avoir détaillé les formes principales de ces vases.

Us sont composés d'une cafetière inférieure, fig. 100 a, et d'un cylindre supérieur b, plus resserré et pins allongé que la précédente, ordinairement renflée. Néaumoins le convercle c, que porte le vase & , doit fermer exactement l'orifice du vase a. Poar y parvenir , on resserre graduellement la cafetière depuis sa base; on bien on la forme avec un cvlindre semblable an vase b , et l'on enviroune ce cylindre d'une enveloppe renflée , comme nons le dirons plus bas. Le convercle c sert aiusi anx deux vases, parce qu'après avoir terminé la filtrat ion du café, on eulève b, qui n'est plus d'ancun usage; on place le convercle sur a , qui alors ne se tronve plus qu'une cafetière ordinaire.

Ce vase inférieur est ponrvu d'un bec allongé, très renflé à sa base, placé tantôt en face du mancbe, et par conséquent an-devant de la cafetitre ; tantôt sur le côté. Assez communément ce bec porte un petit convercle cylindrique, maintenu par une cbainette scellée sur le bord de la cafetière, an point qui correspond an bec. Le mancbe est de deux fatons: sonvent on le fait en bois noirci, introduit à force dans un conrt tuyan de fer-blanc ; quelquefois anssi on le prépare avec une lame de fer-blanc, repliée par le bant en manière d'anse p.

Le cylindre b est tonjonrs muni, à quelques lignes de sa base, d'un annean de fer-blanc convenablement sondé : le but de cet aunean est d'empêcber le cylindre de glisser trop profondément dans l'onverture de la cafetière. On laisse depuis le bord inférieur jusqu'à cet aunean un intervalle de plu sieurs lignes, d'après la dimension du vase. Quand la cafetière est grande , l'intervalle dépasse souvent un demi-pouce.

A une ligne ou deux du bord , à l'intérieur de la base de b , on place un filtre percé d'une infinité de très petits trous. C'est une rondelle en fer-blanc, de grandeur convenable, percée à l'emporte-pièce sans interruption ; quelquefois cependant, au centre, on laisse une rondelle épaisse de 4 à 5 lignes de circonférence, tandis que le reste est à jour. C'est sur ce filtre que l'on place le café en poudre. Le cylindre b porte toujours une anse formée d'une lame de fer-blanc. L'une des extrémités de cette anse est soudée sur.l'anneau inférieur dont j'ai parlé plus haut ; l'autre est soudée au rouleau que forme le bord du cylindre , replié sur lui-même. Ce rouleau , ou anneau supérieur, sert à soutenir le couvercle c. L'anse, large par le bout de 6 à 9 lignes et plus, suivant la dimension du vase, s'amincit graduellement, de manière à ne présenter que 3 à 5 lignes par le bas. Elle se place toujours sur la jointure du cylindre.

Le couvercle c est composé d'un cercle de 3 à 5 lignes, selon que le dessus est plus ou moins étendu, plus ou moins embouti. On perce le centre de ce dessus, et l'on introduit dans le trou, ainsi qu'il va être dit, une petite poignée en bois noirci a, ayant la forme d'un vase. Une ouverture longitudinale traverse cette poignée,; on y introduit une sorte de brochette en fer, au bout de laquelle on met une léte ronde en étain , de manière à ce que cette téte porte sur le haut de la poignée ; l'autre bout entre dans le trou du couvercle, et se soude fortement en dessous.

Les cafetières à la de Belloy ont toujours un fouloir pour tasser le café sur le filtre {fig. ioi). Ce fouloir se compose d'une rondelle de fer-blanc mince, emboutie très légèrement au centre. Comme cet uslensile doit entrer librement dans le cylindre, au fond duquel il doit presser la poudre de café , il convient de le couper un peu moins grand que l'ouverture du cylindre. Pour faire agir la rondelle, on lui donne un manche d'une longueur relative à celle du cylindre, de telle sorte qu'enfoncé dans celui-ci, le fonloir s'élève jusqu'aux deux tiers de sa hauteur. Le manche est formé d'une lame de fer-blanc repliée sur elle-même, et se terminant en pointe, comme le tuyau d'un soufflet ordinaire, mais non percé : e est la rondelle, / le manche.

Presque toutes les cafetières qui nous occupent sont pourvues d'un second filtre mobile , et dont les trous sont éloignés et grands comme ceux d'une passoire; il sert à diviser l'eau bouillante que l'on verse sur le café ; car , sans cette précaution , l'eau tomberait toute au même endroit, et ne l'humecterait pas également. Ce filtre doit être exactement de la grandeur du cylindre dans lequel il s'emboîte, de manière à faire corps avec lui, et à fermer son orifice. La fig. io5 représente ce filtre, composé d'un bord g, dont l'extrémité supérieure est légèrement recourbée en dehors. Ce rebord est destiné à retenir le filtre sur le bord du cylindre , bord terminé par un petit rouleau qu'embrasse à demi le rebord du filtre. A l'extrémité inférieure de ce bord est soudée la rondelle h de grandeur convenable, trouée comme Me passoire , et portant au centre une poignée de hauteur égale à celle du bord i. Une languette de ferblanc entourant un clou compose cette poignée, soudée intérieurement au centre de la rondelle trouée. Quand le filtre est de petite dimension, on se contente de replier la languette et de la terminer d'une boulette d'étain. Le filtre ne doit en rien gêner le couvercle c. Le bord doit être assez élevé pour que l'eau qu'on y introduit ne puisse retomber sur le cylindre : cette hauteur varie de 5 lignes à i ponce environ.

Il ne nons reste plus qu'à décrire b sonpape qui accompagne quelquefois les cafetières à la de Belloy : c'est la partie la plus compliqnée de leur fabrication. Ce perfectiounement poite uniquement sur la cafetière a (fig. io3), formée alors d'un cylindre semblable , qnant à la circonférence, à celai du vase b, et garni pareillement d'un rebord ronlé ponr sontenir tonr à tonr le vase i et le convercle e. A quelques lignes du bord supérieur du cylindre (fy. 100 •, on sonde une lame de fer-blanc, placée borizontalement m; puis, an bord opposé, on place une rondelle qui ferme exactement le cylindre par le bas. Ou forme ensuite un antre cylindre, d'une largeur égale à la circonférence donnée par la lame m, ec l'or* sonde solidement l'un des bords de ce cylindre extérieur n an bord de la lame; n alors enveloppe en se renflant le cylindre, et le dépasse d'environ un ponce, suivant la dimension de l,i cafetière Un fond de grandeur convenable termine n. Ce cylindre extérieur est destiné à conteuir de l'ean cbande propre à récbanffer le café que contient le cvlindre avec lequel il n'a ancune communication.Voici comment on introduit cette ean : n porîe sur la conture une anse très conrbée en arrière à son extrémité supérieure . qui est sondée à plus d'un demi-ponce an-dessons de la jonction de m et de n. Cet intervalle est rempli par une sonpape o , ayant un petit convercle qui s'onvre à cbarnière du côré de l'anse. Immëdî ment an-dessons du converclep , et dans l'intér de la sonpape , n est percé d'un tron ponr recevoir le bont du petit doigt. L'e librement dans l'intervalle qui se tronve entre le cvlindre intérieur et le cylindre extérieur. Au-dessons de sa conrbure , l'anse porte sonvent une lame renflée, longne d'un ponce à un ponce et demi q : c'est seulement uu ornement que nécessite l.extrême conrbure de l'anse, qui, sans cela, paraîtrait trop.

La face de ton anse n porte un bec renflé; mais ce bec ne doit avoir ancune communication avec le cylindre extérieur, parce qu'il ne doit servir qu'à verser le café ; quelques précantions sont donc ici nécessaires : il fant qu'une onverture soit pratiqnée an cylindre intérieur, en face du bec anquel la joint parfaitement un tuyan bien sondé. Cette onverture est grande, car elle a nécessairement une largeur égale à celle de la base du bec. On sent que le café serait versé avec trop de vitesse si cette onverture n'était pas resserrée. On y parvient en plaçant devant elle une petite plaque en fer-blanc carrée , mais écrancbée latéralement. Cette plaque, sondée à ses deux extrémités, est libre par ses côtés, et c'est par là que le café s'éconle.

On reprocbe à tontes les cafetières en fer-blanc de communiquer an café un goût d'encre désagréable, parce que l'acide gallique que contient cette substance dissont le métal lorsqu'elle le tronve à nu. Les petits trons du filtre sont la principale canse de ce manvais goût .'anssi conseillerais-je an ferblantier d'imiter le procédé de M. Harel, qui fait préparer le crible en étaîn fin, ponr ses cafetières en terre ronge de Sargnemines. On ajusterait exactement le crible à l'onverture du cylindre, et on le maintiendrait solidement an moyen d'un rebord.

Cafetière à sifflet on à la Laurent. Les longs détails que nons avons fait entrer dans la description de la cafetière précédente nons dispenseront de parler, dans l'indication de celle-ci, de l'anse, des petites poignées du convercle et du filtre, car nons serions forcé de nons répéter. Nons allons donc parler de la cafetière Lanrent, sans tons ces accessoires, qui seront sons-entendus.

N°. i. Cette cafetière, indiqnée/?^. 64,présente un vase à peu près cylindrique, contenant deux cavités. On voit en c le convercle, en a le bec, en e' le petit convercle de celui-ci, en /' la cbaînette qui le sontient. Un diaphragme a (n° a), qui ne laisse absolument aucune communication entre elles, sépare la cavité inférieure de la cavité supérieure. Celle-ci contient juste l'eau nécessaire pour préparer le nombre de tasses de café suivant la grandeur de la cafetière. Deux petits tuyaux ronds, contigus, longent les parois du vase. L'un descend jusqu'à une ligne du fond de la cavité inférieure, l'autre est soudé au diaphragme ; il sert à donner issue à l'air , lorsqu'à l'aide d'un petit entonnoir on verse l'eau dans la cavité inférieure parle tuyau long. Ainsi que la cafetière à la de Belloy, celle-ci est pourvue d'un filtre percé d'une multitude de petits trous n (n° 2) et no (n° 3); mais ce filtre est soudé après un cylindre très court, ce qui lui donne la forme d'une boîte. On l'introduit dans le haut de la cafetière, sur le bord supérieur de laquelle on le fait porter, au moyen d'un recouvrement ou rebord que l'on pratique au bord du filtre. Un autre filtre semblable et mobile m (n° 4), mais dont les parois ont nécessairement un peu moins de longeur, doit entrer à frottement au-dessus de la poudre de café que l'on place sur le filtre inférieur. Ce second filtre a pour objet de diviser l'eau et d'empêcher la poudre de s'élever au-dessus de la place qui lui est assignée. Par là on ne peut jamais se tromper sur la dose de café à mettre. On termine par surmonter les deux tuyaux d'un petit tube à équerre D(n° 5'), qui ferme hermétiquement le tube à air et continue la communication avec le long tube. Ce tube à équerre en fer-blanc, comme tout le reste de la cafetière, porte un sifflet. Ce tube, Ou tuyau coudé D, dont l'orifice est en F, porte au coude g h un bouchon qui ferme le tuyau e, et un tuyau /; qui établit la communication entre b et /. Il présente une issue à l'eau bouillante lorsqu'elle monte par le moyen que nous allons décrire.

L'eau nécessaire à la préparation du café ayant rempli la cavité inférieure, on place la cafetière sur le feu. Aussitôt qu'elle est échauffée, il se forme de la vapeur, qui passe sur la surface de l'eau et la pousse en la faisant sortir par le tube coudé ; elle se répand sur le filtre, passe à travers le café en poudre et se rend dans la première cavité. Lorsque toute leau est sortie de cette manière, la vapeur qui reste, et qui est comprimée, sort avec force, et fait résonner le sifflet dont le bruit avertit que le café est fait. On retire tout de suite la cafetière du feu, de crainte que le fond ne se dessoude, puisqu'il ne s'y trouve plus d'eau. On voit, n° 6 , i, un vase conique intérieur , reposant par son rebord sur la cafetière. Il porte en k, nc3, un grillage, ou filtre percé de petits trous , ou une toile métallique en argent très fine; plus un morceau de percale fine qu'on ôte et remet à volonté et que fixe le cercle/. Le n» 4 montre eo in le diaphragme, ou filtre supérieur, pour diviser l'eau. Le n" y indique en o un petit entonnoir pour diviser l'eau en a par b ; il montre aussi en n' une petite mesure d'une casse. Quand on veut faire du café à la crème, on met celle-ci en q n° a. Les partisans de la cafetière Laurens prétendent qu'avec un tiers de moins de café en poudre , on oblient par son mécanisme de meilleur café qu'avec toute autre cafetière ; ils disent que la température de/'eau y étant plus élevée que ioo° centigrades , à cause de la pression, elle dissout mieux les principes aromatiques du café ; cependant d'habiles chimistes, et entre autres M. Robiquet, ont prouvé que le café bien savoureux ne peut s'obtenir qu'à une température au-dessous de celle de l'eau bouillante , Parce que le principe résinoïde, âcre et amer du café ne se dissout bien qu'à la faveur d'une temratnre élevée. La seule difficulté qu'offre l'emploi l'eau tiède est la lenteur. Le ferblantier qui voudra apporter des perfectionnemens aux appareils •Joe nous avons indiqués, et à ceux qui suivront, devra avoir égard à l'avis de M. Robiquet. La mode des cafetières à sifflet est on peu tombée maintenant; toutefois le ferblantier fera bien d'en avoir quelques unes dans son assortiment.

Cafetière Morize. Ce genre de cafetière a subi plus encore l'empire de la mode; car d'abord on les a louées, recherchées beaucoup au-delà de leur mérite, et maintenant on les déprécie trop. Comme elles ont encore des amateurs en province, qu'enjolivées et munies d'un fourneau , elles sont agréables et permettent de préparer le café sur la table, le ferblantier ne dédaignera point leur construction.

Une cafetière tout-à-fait semblable à la cafetière inférieure de l'appareil à la de Belloy (mais sans soupape) forme également la cafetière inférieure de l'appareil Morize. Cette première cafetière reçoit l'eau nécessaire pour le café à préparer. Au lieu de couvercle , on pose sur ce vase une boîte dont le fond est un filtre semé de petits trous. Cette boîte entre à frottement et se pose à recouvrement ; elle reçoit le café en poudre dans la proportion corivenable. Un second filtre, semblable au premier quant au fond, mais ayant les parois beaucoup moins longs, se pose sur le premier filtre, comme un couvercle sur une boîte, si ce n'est que le bord entre en dedans , au lieu de poser en dehors de la orge , c'est-àdire, du bord du premier filtre. Cette isposition est prescrite par le bord à recouvrement. Une troisième partie est exigée pour compléter l'appareil : c'est une cafetière de moins grande dimension que la cafetière inférieure, mais d'ailleurs exactement semblable. On ajuste l'orifice de cette cafetière supérieure sur la boîte à filtres, de manière à ce que le fond se trouve en l'air, et que les deux becs des deux cafetières soient en regard l'un au-dessus de l'autre. On place cet appareil sur le feu ou sur un réchaud à lampe dont nous allons bientôt donner la description. Lorsque l'eau commence à bouillir, on renverse les deux cafetières de telle sorte que la cafetière supérieure te troure dessous et la cafetière inférieure dessus. Cette dernière, contenant l'eau bouillante, dans cette position lui permet de traverser la boîte aux deux cribles, et le café tout fait se trouve filtré dans la cafetière inférieure, qui était précédemment la cafetière supérieure. Dès que l'eau est écoulée, oii ôte la cafetière qui la contenait d'abord, et l'on place un couvercle ordinaire sur la cafetière qui contient le café, et par conséquent sur la boîte à filtrer qui demeure sur cette dernière cafetière.

Vovons maintenant le réchaud. Placez sur trois petits pieds en bois noirci un plateau circulaire d'une circonférence un peu plus étendue que le fond de la plus grande cafetière. Ce plateau a tout-à-fait la forme de ceux qui supportent les vases de cheminée, etc. Il est entouré d'une grille en fer-blanc travaillée à l'emporte-pièce. Au centre du plateau se trouve un petit vase contenant un peu d'alcool, auquel on met le feu. On peut faire le réchaud en tôle vernie.

On reproche deux inconvéniens à'la cafetière en question : i°. celui de courir risque de se brûler en renversant les deux cafetières ; s°. celui de tasser loit d'un côté la poudre de café en les tournant ; ce qoi fait que l'eau passe à côté sans se charger des parties aromatiques : cependant, en agissant avec adresse, on peut éviter ces deux inconvéniens.

Passons maintenant à l'indication des cafetières plus nouvelles, qui n'ont encore été décrites nulle part.

Cafetière Gaudet. Le vase inférieur de la cafetière a la de Belloy donne exactement la figure de la cafetière Gaudet, si ce n'est que celle-ci est toujours de plus forte dimension. On peut la faire avec ou 'ans soupape : plus ordinairement on préfère le dernier cas; le bec, l'anse, le couvercle, la forme, tout est semblable à ces deux cafetières ; mais l'intérieur diffère beaucoup.

Un cylindre mobile, ayant un peu moins de diamètre que l'orifice de la cafetière dans lequel il doit pénétrer, ressemble encore assez au filtre de la cafetière Morize, car c'est également une boîte ayant pour fond un crible semé d'une quantité de trous, .un peu moins petits que ceux que l'on remarque pour l'ordinaire aux filtres à café. Ce filtre s'introduit jusqu'aux deux tiers de la cafetière (fig. 65, aa) ; il entre à frottement et s'applique à recouvrement sur le bord. C'est sur ce filtre inférieur que l'on place la poudre de café. Un filtre supérieur vient ensuite : il ne ressemble en rien à ce que nous avons vu jusqu'ici.

Cet instrument (fig. 66 ) se compose d'une rondelle de fer-blanc, de circonférence convenable, percée de trous un peu plus gros que le filtre inférieur : quatre ouvertures placées à distance égale paraissent sur le bord ; elles servent à introduire quatre morceaux de fil de fer étamé, dont les bouts forment quatre petits pieds au-dessous de la rondelle b b b. Au-dessus, ces quatre fils de fer se réunissent et présentent une poignée c. On saisit par c le filtre , et on implante dans la poudre de café les pieds bbb, qui à cet effet sont pointus. On verse l'eau sur ce second filtre, qui, comme l'autre, ne dépasse pas le bord de la cafetière, sur lequel, à l'aide d'un rebord, il se place à recouvrement. Le couvercle ferme le tout.

Cette cafetière a l'avantage d'offrir beaucoup de simplicité dans ses détails; mais elle a un inconvénient sur lequel j'appellerai l'attention du ferblantier : le cylindre ou filtre inférieur, pénétrant assez avant dans la cafetière, ne laisse que peu de capac"é pour le café filtré; par conséquent on ne peut préparer qu'une petite quantité de liqueur. Si l'on veut l'angmenter, il fant sonlever le cylindre, qui, entrant à frnttement, se maintient de lui-même an point on on veut le fixer ; mais l'usage tend a diminuer la force du frnttement, et le poids de l'ean ponrra enfoncer tont à conp le filtre dans la cafetière, et par conséquent faire jaillir de côté et d'antre le café brûlant.

Cafetière Gandet à tubes d'ascension. Les perfcctiounemens qu'a reçus la cafetière Gandet en font un ustensile tont nonvean ; rien de différent tontefois à l'extérieur, ni même à l'intérieur du vase proprement dit, puisque, avant l'introduction des filtres, il est absolument le même. Représentée en conpe verticale par le milieu, fig. 65, cette cafetière se compose intérieurement d'un cylindre creux a, dont le fond repose sur une bagne sondée à l'extrémité d'un tube qui sert d'enveloppe an cylindre a. Ce tube porte à son bont supérieur un rebord sur lequel pose le convercle b de la cafetière; c, filtre inférieur ; e, filtre supérieur, muni anssi d'un tuyan conique dans lequel entre le bont du tuvan du filtre inférieur. Le café est renfermé en ces deux filtres, où il n'a d'issue que ponr communiquer sa vapeur à l'ean par les filtres.

Voici comment on se sert de cette cafetière ponr faire le café : On ôte le convercle, on retire le filtre supérieur e, on verse l'ean dans le cylindre a, jusqu'à ce qu'il en soit entré dans la cafetière une qnantité assez considérable ponr s'élever de six lignes an-dessus du filtre inférieur c. Lorsqu'on veut mettre le café, on boncbe le tube du filtre avec un boncbon , qui sert anssi à fermer le gonlnt y' de la cafetière; alors on introduit le café, on eulève le boncbon, que l'on replace an gonlnt /, et l'on ferme la cafetière, que l'on met sur le feu.

Le café se tronve ainsi dans l'ean, qui, lorsqu'elle entre en ébullition , traverse le café, passe en va peur à travers le filtre supérieur, et se rend dans la Capacité du cylindre a, qu'elle remplit bientôt en passant par le cercle de trous g pratiqués près de la partie supérieure de ce cylindre. Cette vapeur, aromatisée par le café, qu'elle traverse, finit par donner à l'eau le degré de force que l'on désire.

On peut repasser plusieurs fois le café sur le marc, en mettant à chaque fois la cafetière sur le feu , et faisant bouillir on augmente ainsi la force du café. Les filtres sont couverts d'une toile qui, empêchant le passage du marc dans le café, fait que la liqueur est toujours limpide. On voit en d' le manche de la cafetière.

Cafetière Lemare. L'ingénieux et savant inventeur des calé/acteurs, et d'une multitude d'instrumens propres à l'économie domestique, a, depuis quelques années, enrichi l'industrie du ferblantier d'une cafetière dont les dispositions, à la fois originales, agréables, économiques, en rendront le débit presque assuré.

La figure 68 représente la coupe de la cafetière Lemare; a a est la partie inférieure, semblable au vase inférieur de la cafetière à la deBelloy. Comme dans cette denière, un cylindre de moindre diamètre est encastré dans la partie inférieure qu'il surmonte. Cette partie supérieure est beaucoup moins élevée dans la cafetière qui nous occupe que dans l'autre. Ce n'est point là l'unique différence ; car , au lieu d'un fond filtré, ce cylindre porte un fond non percé, à l'exception du centre, où l'on voit un seul trou du diamètre d'une plume de pigeon. Ce trou correspond h celui d'un robinet b en cuivre étamé, entrant dans son boisseau également en cuivre c. Ce robinet est fixé au bas du cylindre. Le cylindre, ou vase supérieur dd, est mobile : à sa base est soudée une rigole en fer-blanc, présentant la forme du bord d'une soucoupe ee : elle est destinée à contenir une petite quantité d'esprit de vin auquel on met le feu pour échauffer l'eau que contient le cylindre. Cette rigole est disposée de manière à contenir juste la dose d'alcool nécessaire à la préparation du café. Au lieu de porter un couvercle, le Cylindre reçoit, à son extrémité supérieure, une casserole en fer-blancff, dont le pied entre exactement dans l'orifice du vase. Cette casserole doit contenir le lait pour ajouter au café, lait ue chauffe l'eau chaude renfermée dans le cylinre. La casserole est munie d'un couvercle ayant au centre une poignée g : une anse se voit de chaque coté de la casserole h h. La cafetière intérieure est aussi pourvue d'une anse k.

A raison de la pression atmosphérique, l'eau contenue dans le cylindre ne s'écoulerait point par le trou du robinet , si l'air ne circulait dans ce vase : aussi un petit tuyau i en fer-blanc est-il pratiqué le long du cylindre. Il est soudé de manière à correspondre à un trou j, placé au-dessous de la rigole e.

On devine comment fonctionne cette cafetière. Lorsqu'on veut s'en servir, on la démonte ; on place en k dans la cafetière inférieure des filtres semblables à ceux de la cafetière de Belloy, quant aux cribles, c'est-à-dire que l'on a un filtre inférieur à ,r*s petits trous, et un filtre supérieur à trous plus §'os; mais tous les deux sont portés par un bord formant une boîte cylindrique; tous deux entrent 'frottement, et se maintiennent à recouvrement. "s ont très peu de longueur, à raison du peu d'esP'ce qui leur est laissé dans la cafetière, et n'ont <{e poignée ni l'un ni l'autre. Après avoir entré le filtre inférieur, on le couvre de la poudre de café, on place le second filtre, puis on ajuste sur la cafe''we inférieure ainsi garnie le cylindre supérieur. Le robinet de celui-ci doit être alors tourné de telle sWe que le trou du cylindre et celui du robinet
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rondi ib. Ce convercle est montré relevé contre la paroi du fonrnean , mais il tombe de son poids sur II mècbe, qu'il éteint subitement dès que le ressort ne le sontient plus. C'est donc la pression dm ressort à bondin par les trois tringles qui maintient le convercle lère : cette pression s'opère par TinstrsBent qne l'on voit fignre -o.

Cest une boite en plomb j, dans la gorge de laquelle on introduit à vis le convercle i. An centre de ce convercle passe le tuvan Im : l'extrémité infia-îeure / est oaverte, ainsi que celle des deux crocbets a a que forme l'extrémité supérieure m eu se tonrnant en bec à droite et à gancbe. Ce tuyan on tube d'ascension se voit dans la figvrt 70 en ptjr. La cafetière est percée an fond d'un tron ovale, anquel est sondée intérieurement l'extrémité d'un rnyan de fer-blanc, de grosseur relative a celle du mbe oTascension Im, qui doit s'y introduire. AGn de lrs faire entrer dans cette onverture ovale, on tonrne Ton après l'antre les deux crocbets an Ce tuyan s'éiave jusqu'an point où doit descendre le filtre inférieur, qui lui - même est ponrvu d'un tuyan, ainsi que le filtre supérieur.

Voici maintenant comment on se sert de cette cafetière : on garnit d'un peu d'alcoal la cavité où se tronve la mècbe ; on remplit d'ean le réservoir qne la boîîe / forme à cet effet; on ferme ce réservoir avec le convercle k ; on allume la mècbe et on pose de suite sur le fonrnean la cafetière garnie de la boite et de son tube d'ascension, comme nons l'avons vu. L'ean cbanffe; pendant ce temps on introduit dans la cafetière le filtre inférieur destiné à porter la pondre de café : ce filtre est fine après un cviindre mobile qui entre à frettement dans la cafetière, et tient à reconvrement à l'aide d'un rebord- An centre du fond, percé à petits trons, est un tavtn ponr recevoir le tube d'ascension. An
dessus do filtre inférieur. on en met n dont le fond est percé à trons plus gros, parce cpTi a poar bel de diviser l'ean. Ce filtre, represente fig. -o iis, se compose de la rondelle percée, cm dr. crible, qui porte trois petits pieds pointus an o exi fil de fer étante, destinés à étie implantés dant le caie en pondre. An centre du crible s''élève le 1 uvac par oà doit passer le tube d'ascension gni le surmonte. On voit ( fig. 70 ) en o s ce filtre supérieur, et en li le filtre inferieur. Les filtres posés, on feront exactement le convercle, qui convre exactement ies deux filtres. On peut ne poser la cafetiere sur ie fonrnean qu'après l'avoir garnie de ses filtres.

L'ean, cbanffée en b, pressée par la vapeur, monte par le tube d'ascension /-,et redescend,par q r, sur le filtre supérieur n s ; de îà , elle tombe sur la pondre de café, qu'elle pénètre, et devient enfin du café tont filtré dans le fond de la cafetière y v, où elle arrive. Ce jeu se continue tant qu'il y a de l'ean dans le réservoir B; des qu'elle est épuisée, les tringles , cessant d'être pressées, licbent le ressort ; le convercle /' b tombe sur la mècbe: ce léger brnit avertit que le café est terminé.

On peut substituer an ressort à bondin dont nons avons parlé un ressort plus simple encore: il s'agit seulement de pratiquer à l'une des parois du fonrnean, an nivean de la roècbe, un petit support c Les tringles verticales a a de la fig. 70 sontieunent le convercle, comme il a été exposé plus liant; lorsque leur pression cesse, le convercle b retombe sur le support a, et par conséquent éteint anssitôt la mècbe. On voit ce ressort fig. yi, en AE.

Les trois derriièies cafetières que nons venons de décrire sont ornées avec soin; elles ont tonrtes le bec fermé îar un convercle à cbaînette. Le bord supérieur du récband est surmonté d'une giille en cuivre doré.; on peut anssi faire ce grillage en fer blanc, travaillé à jonr et doré, on argenté, on verni, suivant les embellissemens adoptés.

Cafetière Zanon Les Annales universelles de Tecbnologie, publiées en Italie, ont douné, en mars et avril 1818 (pag. a83), la description df la cafetière suivante.

La fig. 73 représente, en A, cet instrnment, muni à l'extrémité supérieure d'un convercle qui ferme bermétiquement. A la partie opposée an nancbe se tronve une onverture , qui se ferme et s'onvre an moyen d'une sorte de cbeville de bois ; cette cbeville et le convercle sont liés par deux cbaînes. En h, fig. 74. est le vase qui sert an bain, lequel est complètement reconvert par la pièce cf. Une deuxième fignre (7s) offre, an milieu , une onverture ronde capable de contenir la partie A, qui, par cette disposition , rend l'appareil D (fig. 7Ï) complet.

Rien de plus simple que la préparation du café an moyen de cette cafetière : il suffi* d'introduire la qnantité snffisante de café en pondre et d'ean dans la cafetière, et de placer celle-ri dans le vase b, plein d'ean; on met celui-ci sur des cbarbons allumés ponr faire bonillir cette ean. Au bont de quelques minutes , on retire le vase du feu, on le laisse en repos, et dans un moment le café se tronve préparé ; il est, à la vérité, peu cbargé de matière colorante, mais il contient le principe aromatique. Cette cafetière , que l'on ponrrait nommer an bain-marie, est faite tont entière en fer-blanc, on bien le vase a est formé de ce métal, et le vase b est en cuivre.

Le rédacteur du jonrnal cité ajonte à la description de cette cafetière celle de l'appareil suivant, dont il est l'anteur. On verra qu'il a presque copié, à son insu, la cafetière Lemare.

* J'ai fait constrnire, dit-il, ponr la préparation • du café, un petit appareil qui se compose de * deux vases, comme sont ceux ponr la filtration. Il i y a un petit canal circulaire antonr de l'extrémite « inférieure; el, sous le fond, est appliquée une es« pèce de soupape, qui s'ouvre et se ferme à volonté. « Lorsqu'on veut en faire usage, on met deux pe« tites mesures, de 3 gros chacune, de café torréfié ¦ et moulu dans le petit crible, que l'on attache au « vase supérieur, lequel s'adapte très bien an vase « inférieur. On verse dans le premier deux tasses « d'eau, et l'on couvre de suite ; on met alors envi• ron une demi-once d'alcool dans le canal circu« laire dont nous avons parlé, on l'allume, et aussi« tôt la flamme entoure toute la paroi externe de « l'appareil : en cinq minutes l'eau est portée à l'é« builition. On ouvre alors la soupape , et l'eau « tombe sur le café placé dans le crible : afin que « l'eau soit divisée également, il faut placer au-des« sous de la soupape une plaque de fer-blanc criblée « de trous.





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