domenica 3 novembre 2019

22 Luglio 1876, Giovanni Toselli




ATTESTAT0 di privativa industriale (22 luglio
1876 - Vol. 17, N. 315), per anni sei, a da
tare dal 30 settembre 1876, rilasciato al signor
Toselli Giovanni, a Parigi, per un trovato che
ha per titolo: Perfectionnements dans les cafe
tières, ou système de cafetière à circulation.
TAVOLA LXXXIX.

L'invention est relative à un système de cafetière
à circulation, qui a eté représentée dans le dessin,
fig. 1, en élévation verticale; fig. 2, en coupe verticale
médiane.
Cette cafetière consiste en un vase cònique a sur
monté d'une tète b, dont le fond est percé de petits
trous, par lesquels le café se filtre; la dite tète b est
soudée au tube c, qui passe par son centre, et qui
porte à l'extrémité inférieure un diafragme d, muni
d'un tube e, qui met en communication les deux
compartiments, Nº 1 et Nº 2, séparés par le dit dia
fragme.
Le même tube c porte à l'extrémité supérieure un
petit chapeau f destiné à répandre l'eau chaude sur
la poudre du café que l'on met dans la tête b.
Le vase a est enveloppé d'une chemise métallique
g, qui rend la cafetière cylindrique, et sert à conser
ver la chaleur produite par le feu placé en h, de ma
nière que le chauffage devient plus rapide et plus
économique.
Manière d'operer.
Une fois l'eau introduite dans la cafetière et le café
dans la tête, on allume le feu. Lorsque l'eau du com
partiment inferieur Nº 1 a atteint la température de
90 degrés, elle monte par le tube c, et elle se répand
sur le café placé dans la tête b. En même temps, l'eau
du compartiment Nº 2, qui est plus froide, descend
par le tube G et remplace dans le compartiment Nº 2
celle qui est montée par le tube c.
Ce phénomène cesse pendant un instant, mais il se
renouvelle bientòt, car l'eau, qui est descendue dans
le compartiment N° 1, ne tarde pas à devenir chaude,
comme la précédente, et à monter à son tour par le
tube c pour arroser le café. Lorsqu'on a laissé ainsi
se renouveler huit ou dix fois la circulation, le café
est prét à être servi, et il ne reste plus qu'à le sou
tirer par le robinet i.
L'enveloppe métallique g de la dite cafetière peut
ètre simple, mais en la faisant à double paroi, ainsi
qu'il est indiqué dans la fig. 2, la couche d'air, qui
reste entre les deux parois, est suffisante pour arrèter
considérablement l'irradiation de la chaleur, et obtenir
une grande économie de combustible avec la rapidité
de chauffage.
Les dites parois peuvent être en tòle de fer ou de
cuivre, ou d'autres matières convenables, suivant les
usages auxquels la cafetière sera destinée, soit dans
les familles, soit dans les laboratoires de physique et
de chimie, soit dans les usines industrielles, etc., et
l'écartement des deux enveloppes formant double paroi
pourra ètre plus ou moins grande, suivant les besoins.
On peut appliquer ce système de cafetière à une
voiture à deux ou quatre roues, suivant le besoin,
dans le but de servir promptement et économique
ment l'armée en campagne, une telle application per
mettant de pouvoir préparer le café même en marche,
puisque le chauffage pourrait se faire facilement en
marchant, et la dite voiture pouvant comporter un
réservoir d'eau propre, une certaine quantité de char
bon et le café nécessaire.
Enfin le nouveau système de cafetière à circulation
peut être établi dans n'importe quelles dimensions
pour les grands établissements, comme dans de petites
dimensions pour les familles, et sous n'importe quelle
forme et en toute matière convenable.
Ayant cherché la véritable cause, qui fait monter
l'eau bouillante dans les cafetières à circulation, l'in
venteur a pu se convaincre qu'un tel phénomène peut
se produire sans que la cafetière soit partagée en
deux compartiments distincts, séparés par un diafragme
mobile à fermeture hermétique.
Un simple entonnoir renversé peut suffire à l'ascen
sion de l'eau bouillante.
La fig. 3 montre une coupe verticale médiane d'une
cafetière ainsi modifiée.
A. Corps.
B. Tête à filtre.
C. Entonnoir renversé avec tube adducteur au
milieu, qui monte en haut dans la tête, traversant
une douille fixée au filtre et terminée d'un petit cha
peau D, qui sert à répandre l'eau bouillante sur la
poudre du café placée dans la tête. Le tube adducteur
ne doit pas ètre soudé tout le long, ou bien il doit
porter un petite trou en E pour l'échappement de
l'air. On peut supprimer entièrement la partie du tube
inférieur, qui se trouve au-dessus de l'entonnoir, et y
laisser seulement la douille extérieure, mais l'ascension
de l'eau se fait alors moins abondamment.
Voici le fonctionnement de la cafetière:
On place la cafetière sur un fourneau, ou réchaud
quelconque. Lorsque l'eau se met en ébullition, les
vapeurs, qui se trouvent couvertes par l'entonnoir, ne
pouvant pas passer rapidement par le petit trou E,
forcent l'eau bouillante à monter par le tube de mi
lieu, et à jaillir dans la tête B. L'infusion du café
se produit, et la liqueur , qui tombe du filtre
dans la cafetière, est servie par un robinet ou par le
godet F.
Dans le deuxième cas, lorsque l'entonnoir n'a que
la douille extérieure, l'ascension de l'eau se fait par
le simple entrainement de la vapeur, qui trouve
son issue libre par la dite douille, attendu qu'elle ne
s'élève pas à une grande hauteur sur le niveau de
l'eau.
On peut donner à cette cafetière, ou théière, une
forme élégante quelconque, comme on le voit dans la
fig. 4, dans laquelle l'entonnoir pointillé est suspendu
en l'air au-dessus du pied de la cafetière. L'eau bouil
lante, qui se trouve dans la partie inferieure A, pas
sant par la partie restreinte B de la cafetière, monte
également par l'entonnoir dans la tête C, pour arroser
la poudre de café.
Cette disposition, différente de la précédente, prouve
que l'on pourra appliquer le dit entonnoir de bien
des manières ; cet entonnoir constitue une nouvelle
application aux cafetières à circulation et à d'autres
appareils analogues pouvant rendre des services soit
dans les ménages, soit dans les cabinets de physique
ou de chimie.
On a aussi imaginé une nouvelle disposition de
réchaud pour les petites cafetières, qui sont chauffées
ordinairement à l'esprit de vin.
Le perfectionnement consiste en un tube j (fig. 5)
formé d'une spirale métallique, à l'intérieur de la
quelle est placée la mèche destinée à brùler l'esprit
de vin.
Lorsqu'on plonge cette spirale dans la lampe, le
liquide monte bien plus facilement, et une fois qu'il
est arrivé en haut, la flamme se développe, non-seule
ment à l'extrémité supérieure, mais bien encore tout
autour de la partie de la spirale, qui se trouve en
dehors de la lampe, de manière que le chauffage de
vient plus intense et rapide, tout en préservant la
mèche d'une prompte carbonisation

La caffettiera più rara ?

rarità s. f. [dal lat. rarĭtas -atis, der. di rarus «raro»]. Oggetto (soprattutto d’arte o da collezione) raro, difficile a trovarsi in quan...